AMV 1 :La structure simple et intéressante permet de comprendre facilement l'histoire de Robin. L'auteur a pris le choix de la calquer sur celle d'Oda (facile ou pas ?).
Contraste intéressant entre "Je veux mourir" du début et "Je veux vivre" de la fin.
La premère scène met en opposition la solitude de Robin face aux mugiwaras. Solitude expliquée dans le passée avec la rencontre et la séparation avec sa mère et Sauro. La suite est un long chemin sombre pour Robin (et la chanson "Run, run, run, run...") jusqu'au retour de la scène initiale (avec les mugiwaras, la lumière etc).
Même si au final il s'agit de succession de scènes sans travail sur les transitions et sur la synchronisation avec la chanson, cet AMV a le mérite de raconter de manière claire et cohérente. Il ne fallait pas grand chose pour faire soulever l'émotion chez le spectateur, quelques ajustements... Ici on a du mal de rentrer dans l'AMV et donc à le comprendre (émotionnellement) à cause du manque d'unité entre la chanson et les images. C'est dommage car le choix des scènes et de la chanson méritait d'être mieux exploité et assumé.
AMV 2 :Je pense que cet AMV est surestimé. Même si techniquement il est de loin supérieur aux trois autres, au final il paraît bien plus brouillon.
La structure générale est moins claire que le précédent et se révèle même chaotique.
Là aussi c'est dommage car il y avait de bonnes idées.
Une intro intéressante, où la caméra cherche dans les ruelles pendant que la musique se cherche au son des violons, mais c'est incongru qu'au bout de ses ruelles sombres la première image qu'on voit apparaître est la vieille dame qui livre Robin, au lieu de Robin elle-même. Cette première image après l'intro, qui est ici mésestimée, est super supra importante, on a l'impression d'avoir été trompé quand on voit la mémé.
S'en suit après une succession de scènes sombres (le passé de Robin) et le gouffre jusqu'à la lumière (les mugiwaras). On sent alors de la part de l'auteur l'intention de raconter une histoire mais qui se casse directement et se perd dans un chaos d'images où on fait pas tout de suite le lien avec Robin (les scènes de Zoro, Nami, Luffy et même Tashigi bien qu'elle se bat contre Robin).
Ensuite on revient à Robin et à son passé à peine esquissé et on retourne directement à des images sans liens apparents.
Et pour finir, l'AMV se termine sur Crocodile qui embroche Robin. Une fin bizarre, y a-t-il un message ? j'en doute.
Donc je trouve qu'il y a des tas de choses incohérentes et incomprises (voire enigmatiques) qui font qu'il faut faire l'effort intellectuel pour comprendre que le thème est Robin. Et plus on fait l'effort, plus on se rend compte que l'auteur n'a pas nécessairement mieux compris ce qu'il voulait faire.
Maintenant objectivement c'est l'AMV le plus agréable à voir car meilleur techniquement, mais pour moi il y a des critères plus importants.
AMV 3 :Alors là c'est encore différent. L'auteur a volontairement choisi de ne rien raconter. Une abstraction de l'histoire de Robin.
Ici l'AMV nous montre Robin, ou plutôt son image, une Robin cow-girl, sexy, sensuelle, forte, cool, classe... On pourrait même dire Robin en tant que fantasme (la dernière image ne laisse plus aucun doute là-dessus).
Je trouve donc le choix de la musique fort judicieuse par rapport à ce qu'y est montré.
Il y a encore du travail pour nous faire rentrer pleinement dans l'ambiance, mais il suffit de pas grand chose, quelques réglages par-ci par-là.
AMV 4 :AMV intéressant mais mal maîtrisé de son auteur.
Contraste entre la Robin du début (doutes et pleurs) et celle de la fin (confiance et sourire).
Entre le début et la fin, il y a une alternance entre les scènes de Robin adulte et celles de Robin enfant. C'est intéressant mais on sent pas de corrélation entre elles d'autant plus que les transitions sont peu travaillées.
J'ai l'impression que les images de Robin adulte sont choisies et placées un peu comme ça au hasard, alors que celles de Robin enfant restent cohérentes (presque mises chronologiquement).
Peut-être l'auteur voulait-il marquer l'opposition entre sa fragilité (scènes du passé) et sa force (scènes de combat) mais on a du mal à le sentir.
Vers la fin à 3min10 durant le bridge, avis de recherche ==> Robin seule ==> Luffy la sauve ==> fête et feu de camp (refrain de la chanson). Toute cette suite d'images est symptômatique du changement de Robin et tout l'AMV aurait pu se construire autour de ça.
On sent la volonté de l'auteur d'exprimer le changement de Robin mais quelques maladresses rendent sa compréhension moins évidente.
Mon vote :Je sais pas.
EDIT : je me sens seul, très très seul...
Bon je vote pour l'AMV 1, c'est celui qui suscite le plus d'émotion (une fois rentré dans la video) et aussi parce qu'il est dernier.